"The iPhone Girl, a factory worker at Foxconn in Taiwan putting together Apple iPhones, had her photograph embedded on a new iPhone that was discovered by a UK-iPhone owner who upon loading up iTunes on the new phone, found the girl smiling back at him from the factory. She seems happy enough. Her identity remained a mystery for a week, after the UK user posted it on a MacForum list. Slowly interest in the cute Chinese girl spread across the net and has launched a new career for the mystery girl.
She has just signed a contract with Steven Spielberg for a feature-length film about her life making iPhones. In addition to the multi-million dollar contract, proposals for marriage have poured in to the Foxconn Factory, with suitors from as far as Sante Fe, New Mexico, have lined up with flowers and candy. While asked to be John McCain's running mate, iPhone Girl declined. Last week she was seen partying with Obama Girl in Denver, site of the DNC Convention.. AP story here.
Friday, August 29, 2008
Friday, August 22, 2008
OBAMA CAMPAIGN POSTER
[CLICK TO ENLARGE & PRINT]
MORE ART CLICK: MATTHEW ROSE
This pretty much says it all, don't you think? Andrew Sullivan at The Atlantic also posted this poster.
Feel free to send it to a friend, blog it, post it, print out a few hundred copies at your local photocopy place (especially if you're in Denver or Minneapolis.
Sunday, August 17, 2008
Guilty Pleasures: James Startt
"Je parle donc je suis," exposition de photographe James Startt, et livre publié par l'artiste et notre affilié, Polyflash/Paris, fait connaissance de la puissance de message et mode. Le livre, une edition limitée est offert for 20 euros. Contactez Startt direct pour une copie signée. [English readers, click here for a review in The Paris Voice.]
Le photographe, connu pour ses livres sur Le Tour de France et son dernier "Uniforms," explique sa demarche et l'historique de l'expo chez Agathe Gaillard:
Après plus de huit ans et demi, je me suis trouvé dans une impasse (comme le film d’un certain réalisateur italien). Après être resté tout ce temps focalisé sur un premier travail documentaire «Uniforme(s)» (les Editions du Seuil 2002 et l’expo photo de même année pendant le mois de la photo chez Agathe Gaillard) sans penser au lendemain, je me suis trouvé au bord d'un vide créatif effrayant, mais à la juste mesure, après tout, des efforts laissés derrière moi.
Que faire? Je n'en savais absolument rien, il ne me restait qu'un mot en perspective: recommencer. Regarder, viser (ou pas), déclencher, libre et sans but, en quelque sorte. Sans planning et sans cahier des charges. Plus encore: sans thème directeur.
Je photographiais alors tout ce que j'aimais de façon pulsionnelle et sans discrimination d'aucune sorte. Le matériel lui-même était, sinon indifférent, du moins improvisé - je prenais ce qui me tombait alors sous la main au gré des circonstances. Je dois dire que j'ai longtemps poursuivi la pureté des grands formats (spécialement du 6x6): j'ai donc mis un certain temps à accepter que ces formats n'était pas conciliables avec ma façon impromptue et flashée d’attaquer la photographie.
Pendant des mois j'ai expérimenté le montage d'un flash sur mon vieux Mamiya, avant de voir pousser les fruits de ce travail. C'était au soir d'un week-end londonien, où j'avais vu une fille "néo-gothique" superbement affublée d'un tee-shirt "Save the planet, Kill Yourself", que le déclic m'est venu. Visionnant le résultat de mes planches, j'était sur que j'avais trouvé mon prochain sujet.
J'avais beaucoup usé du format rectangulaire, en cherchant toujours à remplir le cadre, quitte à incliner le boîtier. Le format carré me semblait alors restrictif.
Ce projet m'a réconcilié avec le déconcertant équilibre du format carré, le plus apte à centrer l'attention sur les messages arborés par les porteurs de tee-shirts, à concentrer mon regard sur les leurs, sur leur messages ironiques, tour à tour hédoniste ou absent, mais toujours plein de sens, d'humeur au sens le plus physique et donc le plus littéral du terme.
Sur l'exposition, critique d'art, Christophe Donner, a écrit:
Lorsque James Startt le rencontre, son sujet a fait la moitié du chemin qui mène à la photo. Il a jailli de la masse, il s’en est détaché pour se présenter à celui qui le guettait, mais avant ça, depuis ce matin il est là dans sa tête à se demander ce qu’il va mettre, ce qu’il va dire. La journée du manifestant sera perdue s’il ne rencontre pas le regard de l’autorité, celle qui a fait l’autre moitié du chemin vers l’instant photographique. Ce désir d’être pris, de s’offrir, là, dans la rue, il est cousin de l’excitation de dire, plus que de la nécessité. Dire est une affaire sensuelle, tactile, la parole n’est plus rien sans le support, le tissu a influencé la revendication qui ne tiendrait pas sur une pancarte et qui ne sera jamais crié, et surtout : jamais reprise par quelqu’un d’autre. En donnant à la phrase la possibilité de mouler d’énormes nichons, de dévoiler grossesses et grosseurs, le coton s’impose comme une stèle littéraire d’un genre nouveau.
Fashion writing, mais pas que ça. Body art, mais au soleil, car James Startt en appelle toujours à cette forme particulière de lumière qui vient frapper le sujet et l’objectif, un peu, plus ou moins selon la violence qu’il retient de l’instant. C’est toujours le reflet du soleil qui unit le photographe à ses modèles, il joue de son inopportunité comme avec un feu qui pourrait tout brûler. Il prend le risque et donne à voir ce risque comme l’essence du mouvement. Chez les cyclistes, ce qu’il attrape, c’est l’éclat solaire de la souffrance, et là, dans ce débraillé social, le long de la paresse urbaine des marcheurs endimanchés, c’est aussi l’éclat d’intelligence au milieu du désastre en liesse. Quand on pense aux modèles de William Klein, en voyant ceux de Startt, on est frappé par l’inconscience des premiers, et la sapience des autres : l’écriture a tout changé. Les premiers criaient, ceux-ci sont muets, comme si, entre temps, on avait abandonné au tissu, à la matière, à la manufacture et à l’actualité, abandonné l’oralité de nos plaintes. Reste cependant, chez nos anciens comme chez nous, le même bonheur d’être reconnu dans la foule.
Le photographe, connu pour ses livres sur Le Tour de France et son dernier "Uniforms," explique sa demarche et l'historique de l'expo chez Agathe Gaillard:
Après plus de huit ans et demi, je me suis trouvé dans une impasse (comme le film d’un certain réalisateur italien). Après être resté tout ce temps focalisé sur un premier travail documentaire «Uniforme(s)» (les Editions du Seuil 2002 et l’expo photo de même année pendant le mois de la photo chez Agathe Gaillard) sans penser au lendemain, je me suis trouvé au bord d'un vide créatif effrayant, mais à la juste mesure, après tout, des efforts laissés derrière moi.
Que faire? Je n'en savais absolument rien, il ne me restait qu'un mot en perspective: recommencer. Regarder, viser (ou pas), déclencher, libre et sans but, en quelque sorte. Sans planning et sans cahier des charges. Plus encore: sans thème directeur.
Je photographiais alors tout ce que j'aimais de façon pulsionnelle et sans discrimination d'aucune sorte. Le matériel lui-même était, sinon indifférent, du moins improvisé - je prenais ce qui me tombait alors sous la main au gré des circonstances. Je dois dire que j'ai longtemps poursuivi la pureté des grands formats (spécialement du 6x6): j'ai donc mis un certain temps à accepter que ces formats n'était pas conciliables avec ma façon impromptue et flashée d’attaquer la photographie.
Pendant des mois j'ai expérimenté le montage d'un flash sur mon vieux Mamiya, avant de voir pousser les fruits de ce travail. C'était au soir d'un week-end londonien, où j'avais vu une fille "néo-gothique" superbement affublée d'un tee-shirt "Save the planet, Kill Yourself", que le déclic m'est venu. Visionnant le résultat de mes planches, j'était sur que j'avais trouvé mon prochain sujet.
J'avais beaucoup usé du format rectangulaire, en cherchant toujours à remplir le cadre, quitte à incliner le boîtier. Le format carré me semblait alors restrictif.
Ce projet m'a réconcilié avec le déconcertant équilibre du format carré, le plus apte à centrer l'attention sur les messages arborés par les porteurs de tee-shirts, à concentrer mon regard sur les leurs, sur leur messages ironiques, tour à tour hédoniste ou absent, mais toujours plein de sens, d'humeur au sens le plus physique et donc le plus littéral du terme.
Sur l'exposition, critique d'art, Christophe Donner, a écrit:
Lorsque James Startt le rencontre, son sujet a fait la moitié du chemin qui mène à la photo. Il a jailli de la masse, il s’en est détaché pour se présenter à celui qui le guettait, mais avant ça, depuis ce matin il est là dans sa tête à se demander ce qu’il va mettre, ce qu’il va dire. La journée du manifestant sera perdue s’il ne rencontre pas le regard de l’autorité, celle qui a fait l’autre moitié du chemin vers l’instant photographique. Ce désir d’être pris, de s’offrir, là, dans la rue, il est cousin de l’excitation de dire, plus que de la nécessité. Dire est une affaire sensuelle, tactile, la parole n’est plus rien sans le support, le tissu a influencé la revendication qui ne tiendrait pas sur une pancarte et qui ne sera jamais crié, et surtout : jamais reprise par quelqu’un d’autre. En donnant à la phrase la possibilité de mouler d’énormes nichons, de dévoiler grossesses et grosseurs, le coton s’impose comme une stèle littéraire d’un genre nouveau.
Fashion writing, mais pas que ça. Body art, mais au soleil, car James Startt en appelle toujours à cette forme particulière de lumière qui vient frapper le sujet et l’objectif, un peu, plus ou moins selon la violence qu’il retient de l’instant. C’est toujours le reflet du soleil qui unit le photographe à ses modèles, il joue de son inopportunité comme avec un feu qui pourrait tout brûler. Il prend le risque et donne à voir ce risque comme l’essence du mouvement. Chez les cyclistes, ce qu’il attrape, c’est l’éclat solaire de la souffrance, et là, dans ce débraillé social, le long de la paresse urbaine des marcheurs endimanchés, c’est aussi l’éclat d’intelligence au milieu du désastre en liesse. Quand on pense aux modèles de William Klein, en voyant ceux de Startt, on est frappé par l’inconscience des premiers, et la sapience des autres : l’écriture a tout changé. Les premiers criaient, ceux-ci sont muets, comme si, entre temps, on avait abandonné au tissu, à la matière, à la manufacture et à l’actualité, abandonné l’oralité de nos plaintes. Reste cependant, chez nos anciens comme chez nous, le même bonheur d’être reconnu dans la foule.
Le livre, 80+ pages, en couleur, est disponible direct du photographe (et signé): Contactez Startt direct pour votre copie.
Tuesday, August 12, 2008
Monday, August 4, 2008
Friday, August 1, 2008
Ad Reinhardt : 1955
Ad Reinhardt in his New York studio in 1955.
The show, "Imageless," at the Guggenheim Museum starts with a story about a gift to the museum of one of Reinhardt’s “Black Paintings.” The black paintings are delicate: the mere touch of a finger leaves a permanent imprint. Their fragility contributed to them being perceived, and valued, as pure things in a corrupted world. From an article by Holland Cotter in the New York Times.
Photo: Photograph by Walter Rosenblum. Thomas Hess papers, Archives of American Art, Smithsonian Institution.
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